Dans toutes les familles, chrétiennes ou non, s’érige fièrement pour chaque fête de noël l’arbre de la renaissance. C’est ainsi dans les rites anciens qu’était symbolisé l’épicéa. C’est en Alsace à Sélestat exactement, que l’on trouve la première trace écrite de la tradition du sapin de noël le 21 décembre 1521.
De la fête païenne du Solstice d’hiver à nos jours
Comme beaucoup de rites païens, ils ont été remplacés au fur et à mesure par des traditions chrétiennes. C’est ainsi que la célébration de la fête du Soleil des Romains a été tout simplement remplacée par la naissance du Christ. Depuis cette époque tous les ans, est fêté dans de nombreux pays la naissance de Jésus. L’arbre de noël ainsi que la bûche de noël ont eux aussi des origines païennes très anciennes liées au Solstice d’hiver. L’arbre de noël représenté par un épicéa pour la persistance de ses aiguilles symbolise la renaissance et la bûche sacrée quant à elle symbolise la famille et la transmission. Dans les rites païens, c’était l’aîné de la fratrie qui jetait dans la cheminée, la bûche sacrée. La christianisation de ces rites nous ont fait oublier leurs véritables origines. Mais malgré cela, chaque année le sapin de noël est présent et la bûche de bois ne brûle plus dans les foyers mais trône sur les tables. Des régions comme le Morvan en Bourgogne sont devenues des lieux de sylviculture importants. Chaque année plus de 25% de la production française proviennent des forêts du Morvan.
Le culte des arbres
Dans de nombreuses traditions anciennes, l’arbre tenait une place souvent sacrée. Cette notion est encore présente dans certains pays scandinaves où les mythes et légendes perdurent. En France, il existe bien sûr aussi des lieux comme des rochers, des fontaines et des arbres qui jouissent d’une fascination et de croyances lointaines.